Quand on n'a que l'espoir ...
Les humeurs changent vite ... on dit généralement que c'est un symptôme de la puberté. Alors soit elle est longue à se terminer, soit c'est la vie. J'opterais davantage pour la seconde solution, ce qui voudrait dire qu'on nous ment. Et si ce n'était pas le seul mensonge ? Et si, quand le chat n'est pas là, les souris restent calmes au lieu de danser ?
Et si la vie n'était qu'illusoire ? Et si le bonheur n'était que temporaire, passager ... quand on est petit, on pense que l'on va, plus tard, trouver un bon métier, trouver une gentille femme ou un homme sympa, avoir de beaux enfants, que l'on éduquera dans la joie de vivre la plus entière ... hélas, et si tout cela n'était que pur romantisme, rêve total ? Car on grandit, on se confronte aux réalités de la vie (pas toutes pour tout le monde, et heureusement !), et on se rend finalement compte, tout le monde, ne serait-ce qu'à un moment particulier, que la vie n'est pas celle qu'on nous promettait.
Que les gens ont leurs mystères, leurs bizarreries. Que nous avons nos illusions, ces fameuses pensées que nous pensons être possibles, et qui finalement, se révèleront tout aussi inexactes ou du moins qui se passeront "quand les poules auront des dents" (cette expression n'est-elle, finalement, pas absurde ? Au moins, on se moque de nous ouvertement en disant cela ...). Mais tout compte fait, dans ce monde cruel, individualiste (à ne pas généraliser), rempli d'incertitudes, l'illusion, l'espoir, toutes ces notions ne sont-elles pas nécessaires ? "Pour vivre heureux, vivons cachés" était la devise de l'épicurisme (tirée des Fables de Florian), "Pour vivre heureux momentanément, vivons dans l'espoir d'un monde meilleur" ne serait-elle pas celle du début du XXIème siècle ?
En ces temps de crise, il suffit de croire en un monde meilleur d'ici quelques mois, quelques années, pour, peut-être, nous remettre d'aplomb (ou alors de suivre les exploits de nos handballeurs, champions du monde ... de l'anonymat ... bravo à eux en tout cas). C'est illusoire n'est-ce pas ? Pourtant, même si c'est temporaire, ça peut marcher, pour certains.
Mais attention, car le retour du boomerang peut être violent ... on espère quelque chose ... ça ne se produit pas, quand un événement anodin nous refait croire en l'impossible, sauf qu'à ce moment-là, on pense que ce sera réalisable ... pour enfin redescendre de son nuage ... le plus tôt est le mieux, même si pendant cette période on a pu tout imaginer, voir le futur un peu plus rose, imaginer, penser, divaguer ... s'évader ... VIVRE vraiment ! Ou alors, une fois qu'on a cet espoir, on peut se mettre dans un cocon ... à l'écart de toute réalité ... pour rester "bien" pendant un long moment ... faire l'autruche en quelque sorte. Mais rester indéfiniment dans l'espoir, dans la volonté que quelque chose se déroule, sans que pour autant ce souhait ne s'exauce ... ça doit user à force.
Finalement, peut-être que la seule chose qu'on peut apprendre et qui est vraie, c'est l'expression : "Toutes les bonnes choses ont une fin". Et l'espoir, qui est une bonne chose, a une fin. Plus ou moins brutale selon les circonstances, les personnes ...
A bientôt pour de nouvelles " pensées " un peu folles ...
Et si la vie n'était qu'illusoire ? Et si le bonheur n'était que temporaire, passager ... quand on est petit, on pense que l'on va, plus tard, trouver un bon métier, trouver une gentille femme ou un homme sympa, avoir de beaux enfants, que l'on éduquera dans la joie de vivre la plus entière ... hélas, et si tout cela n'était que pur romantisme, rêve total ? Car on grandit, on se confronte aux réalités de la vie (pas toutes pour tout le monde, et heureusement !), et on se rend finalement compte, tout le monde, ne serait-ce qu'à un moment particulier, que la vie n'est pas celle qu'on nous promettait.
Que les gens ont leurs mystères, leurs bizarreries. Que nous avons nos illusions, ces fameuses pensées que nous pensons être possibles, et qui finalement, se révèleront tout aussi inexactes ou du moins qui se passeront "quand les poules auront des dents" (cette expression n'est-elle, finalement, pas absurde ? Au moins, on se moque de nous ouvertement en disant cela ...). Mais tout compte fait, dans ce monde cruel, individualiste (à ne pas généraliser), rempli d'incertitudes, l'illusion, l'espoir, toutes ces notions ne sont-elles pas nécessaires ? "Pour vivre heureux, vivons cachés" était la devise de l'épicurisme (tirée des Fables de Florian), "Pour vivre heureux momentanément, vivons dans l'espoir d'un monde meilleur" ne serait-elle pas celle du début du XXIème siècle ?
En ces temps de crise, il suffit de croire en un monde meilleur d'ici quelques mois, quelques années, pour, peut-être, nous remettre d'aplomb (ou alors de suivre les exploits de nos handballeurs, champions du monde ... de l'anonymat ... bravo à eux en tout cas). C'est illusoire n'est-ce pas ? Pourtant, même si c'est temporaire, ça peut marcher, pour certains.
Mais attention, car le retour du boomerang peut être violent ... on espère quelque chose ... ça ne se produit pas, quand un événement anodin nous refait croire en l'impossible, sauf qu'à ce moment-là, on pense que ce sera réalisable ... pour enfin redescendre de son nuage ... le plus tôt est le mieux, même si pendant cette période on a pu tout imaginer, voir le futur un peu plus rose, imaginer, penser, divaguer ... s'évader ... VIVRE vraiment ! Ou alors, une fois qu'on a cet espoir, on peut se mettre dans un cocon ... à l'écart de toute réalité ... pour rester "bien" pendant un long moment ... faire l'autruche en quelque sorte. Mais rester indéfiniment dans l'espoir, dans la volonté que quelque chose se déroule, sans que pour autant ce souhait ne s'exauce ... ça doit user à force.
Finalement, peut-être que la seule chose qu'on peut apprendre et qui est vraie, c'est l'expression : "Toutes les bonnes choses ont une fin". Et l'espoir, qui est une bonne chose, a une fin. Plus ou moins brutale selon les circonstances, les personnes ...
A bientôt pour de nouvelles " pensées " un peu folles ...